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La société de la connaissance


Entretien avec le Professeur Marc Luyckx Ghisi sur la société de la connaissance, moteur du XXIe siècle



La société de la connaissance
Monsieur Luyckx, vous êtes le directeur de la rubrique Knowledge Society de European Finance. Quel a été l’événement majeur de votre existence qui a déclenché chez vous la prise de conscience de l’émergence des intangible assets?

Le déclencheur de ma réflexion à ce sujet a été d’abord le débat au sein de la Cellule de Prospective de la Commission européenne qui dès 1993 dans le livre Blanc sur la compétitivité et l’emploi, invitait les Etats Membres de l’Union à se préparer à la nouvelle économie de la connaissance. Et c’est cette réflexion qui – je l’espère – a finalement conduit les Chefs d’Etat européens à adopter en Mars 2000, la fameuse "stratégie de Lisbonne" d’entrée dans la société de la connaissance de manière socialement inclusive et soutenable. Notre réflexion sur la société de la connaissance se situe donc dans le droit fil d’une des plus importantes politiques économiques de l’Union européenne.

Le second déclencheur a été la lecture du dernier livre de Peter Drucker avant sa mort: "La société post capitaliste" en 1993. Avec toute son autorité de maître dans la pensée du management mondial pendant 30 ans, Drucker avoue s’être trompé quand il prédisait que la société serait absorbée par la logique capitaliste. Car c’est le contraire qui se passe, puisque selon lui, nous sortons en silence du capitalisme étant donné que le capital humain devient plus important que le capital financier. Malheureusement ce livre qui a été un best seller, n’est jamais cité par les journaux économiques dominants comme le "Wall street journal", le "Financial Times" ou le "Business Week". On n’en parle pas plus dans les facultés d’économie ni dans les Business Schools.

C’est aussi Drucker qui nous a donné les meilleures définitions de cette nouvelle économie. Je me base sur lui encore aujourd’hui.

Le troisième élément a été la rencontre à Bruxelles en 1997 d’une des premières entreprises suédoises qui a commencé à éditer un deuxième rapport annuel sur les "intangible assets" et le capital humain de l’entreprise. Ils mettaient en pratique la vision de Karl Erik Sveiby, l’inventeur des "intangible assets". Pour la première fois je touchais la nouvelle logique du doigt et cela devenait concret. Suite à cette première rencontre j’ai fait une cascade de rencontres avec des entrepreneurs de cette nouvelle économie qui m’ont remercié de mettre des mots sur des réalités qu’ils vivaient tous les jours. Alors que d’autres associations d’entrepreneurs ne comprenaient visiblement pas de quoi je parlais… et n’ont toujours pas compris aujourd’hui.

Pourriez-vous nous expliquer par quel mode opératoire vous quantifiez les intangibles?

Je tache d’éviter le mot "intangible" car le terme français signifie "que l’on ne peut pas toucher" tandis que le terme anglais signifie "immatériel".

Tout d’abord une petite définition des acquis immatériels des entreprises. Il y a 15 ans les acquis immatériels se limitaient à la crédibilité du produit et du Know-how de l’entreprise. Puis on ajouta progressivement le capital humain: la manière dont les entreprises traitaient leur personnel, les fournisseurs et les consommateurs. Enfin depuis quelques années, on commence à prendre de plus en plus en compte le capital environnemental et social : la manière dont l’entreprise gère sa responsabilité sociale et environnementale. A tel point qu’aujourd’hui si votre entreprise ne peut pas prouver qu’elle est du côté de ceux qui travaillent à la solution des problèmes de l’environnement, vous allez avoir des problèmes. On le voit, les acquis immatériels sont tous qualitatifs. Ils sont des indicateurs de qualité.

La question de la mesure des acquis immatériels est de fait, une des questions les plus difficiles. Et à ma connaissance, il y a deux types de réponses. Les uns, qui sont les plus classiques, tentent de quantifier les intangibles qui sont par définition qualitatifs. Le grand consultant KPMG y travaille de manière soutenue et a publié des équations qui permettent de quantifier les intangibles. D’autres comme Verna Allee en Californie, considèrent qu’essayer de "quantifier le qualitatif" est une contradiction qui ne mène nulle part puisque le qualitatif est par définition non-quantitatif ! Il faut donc "faire avec" ce qualitatif et accepter que les intangibles seront toujours difficiles voire impossible à quantifier. Elle nous invite à accepter le fait que l’économie de la connaissance est et sera une science humaine et de moins en moins une science exacte. Pas facile pour nos économistes industriels et "modernes" et pour toute la machine économétrique. On pourrait donc aller vers une toute autre manière de concevoir l’économie.

En attendant, lors d’une visite au Stock Exchange de Londres, j’ai eu l’occasion de rencontrer des "stock analysts" spécialisés dans les intangibles. Je leur ai donc demandé comment ils faisaient pour quantifier les intangibles des entreprises. Ils m’ont répondu "with our nose", avec notre intuition. Il y a donc déjà dans la bourse aujourd’hui, une approche empirique qui se débrouille avec le qualitatif. Est-ce le chemin? Difficile de savoir…

Les principales disciplines scientifiques convergent aujourd’hui vers une vision holistique du réel. Les intangible assets ne sont-ils pas la clé de voûte de la synthèse globale vers laquelle tendent aujourd’hui les grands penseurs"?

C’est une hypothèse séduisante de penser que ces « intangible assets » sont comme le sésame, la porte d’entrée de la société transmoderne dans laquelle la science actuelle est entrée depuis pas mal d’années sans que nous nous en soyions rendu compte.

En effet, les grands penseurs de la physique actuelle comme le prix Nobel Ilya Prigogine (+ 2006) nous apprennent que la conception cartésienne et linéaire de la science est beaucoup trop simple car elle ne rend compte que des phénomènes marginaux et minoritaires de la physique et de la chimie actuelles. Pour analyser les "structures dissipatives" de la chimie nouvelle, il propose une vision post linéaire et post cartésienne de la science où les expériences ne sont pas nécessairement reproductibles et où la rigueur scientifique fonctionne autrement, laissant la place à l’indétermination, la non linéarité et à ce qu’il appelle une "approche poétique" de la nature.

Et donc je suis enclin à penser que l’économie mondiale et plus globalement notre manière de raisonner, sont en train de rejoindre le nouveau paradigme scientifique (transmoderne) avec un demi-siècle de retard. Et les acquis immatériels sont comme le caillou dans la chaussure de l’approche économique classique. Ils nous obligent à aller de l’avant. Et comme vous l’annoncez ils pourraient être en même temps, la clé de voûte de la nouvelle synthèse économique.

Selon vous, pourrait-on qualifier le début de ce vingt-et-unième siècle comme une nouvelle renaissance au sens historique du terme ? N’assiste-t-on pas (technologie et démocratie en plus) à une refondation épistémologique de la praxis sociale?

Oui, je suis persuadé que nous sommes en pleine transition vers une nouvelle Renaissance. La seule différence est que cette transition-ci est beaucoup plus rapide et plus profonde, car nous assistons en même temps à la fin de la domination des valeurs patriarcales, ce qui constitue un changement majeur, mais peu perçu. Les valeurs de base de nos sociétés sont en train de glisser vers des valeurs plus douces, plus féminines, plus "Yin" comme disent les chinois. Et pourquoi? Parce que nos valeurs patriarcales de "commande contrôle et conquête" ne nous permettent pas de préparer ensemble un avenir soutenable. Elles sont donc en soi obsolètes, même si la plupart de nos institutions – et de nos mentalités – sont pyramidales et patriarcales.

Je crois que si le sociologue Max Weber qui a si bien analysé l’essor du capitalisme industriel, vivait aujourd’hui, il annoncerait non plus le désenchantement du monde mais son réenchantement. Car c’est dans tous les domaines que notre vision et notre praxis est en train de se modifier à toute allure.

Oui certes nous assistons à une reformulation profonde de la praxis sociale. Dans le domaine de l’économie de la connaissance l’entreprise ou l’acteur économique qui ne pourra pas démontrer qu’il prend ses responsabilités vis-à-vis de la société, aura des problèmes, car ses acquis intangibles vont devenir négatifs, et son titre en bourse va descendre dangereusement ce qui était impensable il y a à peine 20 ans!

Mais cette refondation épistémologique va loin car c’est aussi tout le système de représentativité "démocratique" qui est en question pour le moment. La démocratie elle-même est en pleine mutation transmoderne et post patriarcale.

Aujourd’hui, le rapport de l’homme au réel est totalement absorbé par la sphère des médias dématérialisés. Comment, selon vous, va se réaliser la transmission des héritages culturels au cœur de cette nouvelle technè?

La bonne nouvelle est que l’art et la culture qui ont été dangereusement marginalisés par la logique moderne et industrielle reviennent au centre, dans la société de la connaissance.

Pourquoi? Mais parce que si vous voulez que votre personnel soit créatif et le reste, il faut lui assurer une nourriture intellectuelle et culturelle abondante et permanente. Il a certes besoin de se relier à des réseaux internationaux, mais il a en même temps un besoin crucial de se réinsérer à fond dans sa culture d’origine et de s’en nourrir constamment, pour être capable d’interagir avec les autres cultures, sans complexes, de manière harmonieuse et donc créative. On va donc assister à un repositionnement de la culture comme la clé de voûte de la société de la connaissance au 21° siècle.

La transmission des héritages culturels va donc devenir un souci constant des acteurs économiques les plus éclairés… qui seront suivis rapidement par les autres.

En Europe, la séparation entre les religions et l’Etat est une donnée intégrée aux constitutions nationales depuis plusieurs générations, à tel point que la laïcité semblerait être le fruit mûr du christianisme. Les nouvelles technologies de l’information ne vont-elles pas bouleverser ce rapport moderne au religieux?

Oui je crois que nous sommes déjà dans un nouveau rapport qui n’est plus totalement la séparation. Mais ce sont moins les technologies de l’information qui sont à l’origine de ce bouleversement, mais bien le changement de paradigme qui les accompagne et est une Renaissance bouleversant notre société mondiale en profondeur.

Je proposerais le terme de "distinction" entre les religions et l’Etat. Il s’agit d’une part, de conserver les avantages incontestables de la séparation (moderne), mais en supprimant la zone d’ombre de cette approche rationaliste qui a fini par convaincre les citoyens que les gens éclairés et donc rationnels abandonneraient tôt ou tard toute religion et toute dimension spirituelle comme étant des survivances du passé moyenâgeux.

Donc d’une part on garde une distance salutaire entre les responsables religieux et le politique, mais d’autre part, on rouvre la société à la dimension transcendante, et à la dimension intérieure de l’humain. C’est un changement profond dans lequel la jeune génération est déjà en partie, mais que les autorités politiques n’ont pas encore pris en compte.

Dans un monde médiatiquement globalisé, il devient très difficile de se proclamer seul détenteur de la vérité. A l’aune de ce constat, comment expliquez-vous le foisonnement des sectes?

Il y a dix ans, il n’était pas difficile de se proclamer seul détenteur de la vérité. Nous l’avons fait pendant 5000 ans. Et G.W. Bush continue à le faire. En effet nous occidentaux avons eu l’habitude de proclamer qu’en dehors de notre vérité, il n’y en avait aucune. Même la modernité rationnelle et si « civilisée » a continué à utiliser cette même définition exclusive et radicalement intolérante de la Vérité. Nos politiques de développement et de civilisation ont été sous tendues par le slogan implicite "Hors de la modernité (occidentale) et du développement pensé par nous, pas de vrai progrès, pas de véritable civilisation!".

Il a fallu attendre la transition actuelle vers la transmodernité pour que notre conception de la vérité se transforme totalement en une définition radicalement tolérante mais non relativiste. Mais c’est une définition beaucoup plus difficile à vivre, car elle instaure les autres cultures, les autres religions et les autres manières de vivre, sur un pied d’égalité avec la culture Occidentale. Si bien que l’Occident est invité à dialoguer sur pied d’égalité avec toutes les autres cultures. C’est totalement nouveau et ce n’est pas évident, même si c’est évidemment le seul chemin pour le 21° siècle.

Et donc c’est parce que nous sommes déjà dans cette nouvelle vision de la Vérité qu’il devient difficile de se proclamer seul détenteur de la Vérité.

Donc, si notre analyse est correcte, la locomotive épistémologique du monde est en train de tourner à angle droit. On passe de l’intolérance qui ignorait les autres cultures à l’acceptation sur pied d’égalité. Il est donc tout à fait compréhensible que certains citoyens refusent le tournant et continuent tout droit. Certains restent simplement dans la définition moderne et intolérante de la vérité et réaffirment leur ancien crédo. D’autres sentent un malaise et cherchent un refuge au chaud dans un groupe où les contradictions sont estompées et toute zone d’ombre est rejetée dans les ténèbres extérieures. Ils sont dans une secte sans le savoir évidemment.

Ainsi la recrudescence des sectes me semble liée aux changements en cours qui sont lourds à porter, précisément parce qu’ils supposent un niveau supérieur d’acceptation de la différence et peut être un niveau de conscience plus élevé. Il est normal que tout le monde n’y parvienne pas et que certains cherchent refuge dans une secte ou un parti politique extrémiste.

Quelle sera selon vous la prochaine révolution technologique qui affectera l’économie réelle de nos concitoyens?

La prochaine révolution ne sera pas technologique. La technologie continuera à évoluer, mais elle sera guidée cette fois par une vision nouvelle. Ce ne sera plus la technologie qui mènera le changement au 21° siècle. Sauf si le scénario négatif d’une société de la connaissance complètement manipulatrice voit le jour.

Et cette révolution de la vision du monde est déjà à nos portes et elle est beaucoup plus importante car elle sera un changement de paradigme. Teilhard de Chardin parle d’un changement de niveau de conscience qui va survenir avec l’augmentation de la complexité . C’est un changement d’époque, comme la Renaissance. Et c’est cette vision sous jacente qui va transformer fondamentalement l’économie tant dans sa théorie que dans sa pratique.

Et personne ne sait actuellement qui va mener le débat. Sera-ce le Nord, les Etats Unis, ou l’Europe comme dans la mutation industrielle? Rien n’est moins sur. Mais rien n’est exclu, car pour le moment, on voit bien certains Etats se profiler dans la course technologique, dont le symbole a été la "Silicon Valley". Mais aujourd’hui, très peu de gens parlent de transformation de la vision du monde. Or c’est cette transformation-là qui sera décisive dans les années à venir. Car nous avons déjà en mains les outils économiques et politiques du 21° siècle, mais ce qui manque cruellement est la vision, le mode d’emploi!

Ne voyez-vous pas un parallèle amusant entre le principe d’incertitude d’Heisenberg et la délocalisation des savoirs et des sujets dans la nouvelle économie de pointe?

Le principe d’incertitude de Heisenberg a été, il y a un siècle, le premier symbole d’une science post-exacte. Pour la première fois la science a constaté qu’en mécanique quantique, elle touchait à sa propre limite: il n’était pas possible de connaître en même temps la position et la vitesse d’une particule. Le mythe de la science qui parviendrait un jour à tout expliquer rationnellement s’est effondré il y a un siècle.

On pourrait faire une analogie amusante avec le fait que l’on ne connaîtrait pas en même temps la vitesse et la position d’un cadre dynamique dans la délocalisation des savoirs…

Pour moi la délocalisation des savoirs et des travailleurs dans la société globalisée de la connaissance, a un côté positif et un côté négatif. Positif car nous assistons en même temps à la croissance de réseaux mondiaux de partage des connaissances et de rencontres extrêmement riches, impensables il y a même dix ans. Négatif car certains individus mal enracinés dans leur culture et dans leur vie, sont profondément déstabilisés par ce brassage nouveau et inédit dans l’histoire. Et beaucoup d’entre eux sont tentés par toutes sortes de replis identitaires, néfastes voire carrément dangereux pour la fragile démocratie mondiale.

Comment voyez-vous l’évolution du dialogue interculturel et interreligieux à l’aube de cette nouvelle ère technologique et épistémologique?

En 1993, Samuel Huntington, professeur à Harvard, publia dans la célèbre revue « Foreign Affairs » un article annonçant le clash des civilisations. Et le clash principal était annoncé entre l’Occident et l’Islam. Ce fut une prophétie auto-réalisatrice. Toute la politique des deux présidences de G.W. Bush a été la mise en œuvre de cet article qui faisait la théorie et justifiait à l’avance ce refus violent du dialogue interculturel et interreligieux de la part d’une administration américaine qui avait des accents de fondamentalisme chrétien.

Si l’on accepte notre hypothèse de l’apparition d’une nouvelle définition transmoderne tolérante de la vérité (épistémologie), on comprend mieux que Huntington a donné une justification et un réconfort à tous les modernes et prémodernes qui refusent ce changement de paradigme et donc de la définition tolérante de la vérité. Il justifie à l’avance toutes les guerres qui ne sont que l’expression de l’intolérance et du refus du changement.

Au niveau historique, on constate qu’à la fin du Moyen Age, les élites en place (les responsables de l’Eglise) ont déclenché de nombreuses guerres pour essayer de ne pas perdre le pouvoir: croisades, guerre de religion, inquisition etc. Les élites occidentales en place ne font-elles pas la même chose aujourd’hui? C’est compréhensible, mais injustifiable.

L’enjeu politique d’un refus de dialogue interculturel et interreligieux est donc extrêmement lourd de conséquences géopolitiques en ce début de 21° siècle.

C’est la raison pour laquelle la Cellule de Prospective de la Commission européenne a fait en 1998, un congrès sur le thème du dialogue des civilisations avec des intellectuels des Etats Unis et du monde entier. Comment approfondir la question afin de trouver ensemble une issue positive à la crise mondiale symbolisée par la vision de Huntington.

Il s’est avéré que le problème majeur n’est pas le dialogue entre les religions, mais le dialogue entre les interprétations au sein de chacune des cultures et des religions. Dans chaque religion et chaque culture on constate qu’il y a des prémodernes, des modernes et des transmodernes. Habituellement les prémodernes dialoguent facilement entre eux. Ils se mettent facilement d’accord sur le traitement à réserver aux femmes : avortement, fécondité etc… Les modernes de chaque religions et culture dialoguent aussi facilement sur des bases strictement rationnelles. Mais le problème majeur est qu’ils ne sont pas conscients d’être dans un paradigme puisqu’ils sont "objectifs". Enfin les transmodernes se découvrent tous tolérants écoutant les prémodernes et les modernes se disputer sans fin, alors qu’ils ont eux une vision tolérante de la vérité.

La question du dialogue interreligieux et interculturel est donc d’une importance politique fondamentale. Mais la solution à ce problème difficile passe par un changement de paradigme. Ce n’est que dans le paradigme transmoderne que l’on peut concevoir et réaliser un véritable dialogue et construire des bases solides d’une paix mondiale pour le 21° siècle.

Combien de temps faudra-t-il attendre? Probablement une génération. La bonne nouvelle est qu’une partie importante de la nouvelle génération est assez transmoderne et tolérante.

Encore une fois l’enjeu crucial est la vision. La Renaissance de ce 21° siècle est aussi une naissance -un accouchement- à une nouvelle vision. Pas facile, car le danger de violence est omniprésent. Ma préoccupation politique principale est de limiter cette violence au plan mondial, en cette période de mutation.
  1. Peter DRUCKER: La société post capitaliste traduction Française, Dunod, Paris 1994.
  2. C’est la fameuse loi teilhardienne de "complexité conscience".
Source: www.leseditionsromaines.biz

Le professeur Marc Luyckx sera parmi les conférenciers qui interviendront lors du 1er Forum de l'Évolution de la Conscience le 13 octobre à Paris. Cliquez sur ce lien pour en savoir plus www.humanitysteam.fr/evolutionconscience

Forum de l'Évolution de la Conscience: www.evolutionconscience.com

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